Art et totalitarisme : le cas de l’opéra
Description
Les régimes totalitaires ont largement pratiqué la censure et encadré la production artistique de manière très étroite. L’opéra n’y a certes pas échappé, obligeant les créateurs à retirer leurs œuvres, à faire amende honorable, à réécrire leurs partitions ou à se réfugier dans des pratiques artistiques tournées vers le passé. À partir d’exemples précis (Berg, Strauss, Chostakovitch, etc.), la conférence examinera des cas célèbres de compositeurs d’opéras qui ont été brimés ou qui ont dû faire preuve d’astuce afin de continuer à pratiquer leur art.
Conférencier
Michel Veilleux
Michel Veilleux, M.A. (musicologie). Chercheur, enseignant et conférencier, il s’intéresse à l’opéra sous tous ses aspects : dramaturgie, discours musical, vocalité et mise en scène. Animateur de la série Opéramania à l’Université de Montréal pendant plus de vingt-cinq ans, il est également passionné par les questions de liberté de création. Il possède également des formations en cinéma et en histoire de l’art.